10 événements bizarres du passé qui ont eu lieu dans des lieux historiques à Parme

Il est important de savoir ce qui se passe à Parme aujourd’hui, mais il est aussi agréable de jeter un coup d’œil sur ce qu’était Parme dans le passé : des lieux qui n’existent plus, des événements curieux qui ont eu lieu dans les lieux historiques de la ville, des célébrations et des coutumes perdues.

Pour cela, nous devons remercier Pramzan Blog et surtout le journaliste et photographe Giovanni Ferraguti, qui a eu la clairvoyance de documenter tous les événements bizarres (certains exceptionnels) et les curiosités qui, au cours des années, ont concerné les lieux de Parme.

Le Baseball à la Piazza del Duomo

Le baseball « américain » a une longue et forte tradition dans notre ville : en 1977, Parme a remporté son deuxième championnat consécutif (avec Germal) et est sur le point de gagner ceux de 1881 et 1982 (avec Parmalat). On voit ici des enfants qui décident d’utiliser Piazza Duomo comme un « diamant »… Un peu comme si quelqu’un se mettait aujourd’hui à jouer au volley-ball sous la statue de Garibaldi !

[cml_media_alt id='3002']baseball in piazza[/cml_media_alt]
Source: pramzanblog.it

Les concerts dominicaux dans le parc

Des photos comme celle-ci font une impression, parce que vous n’êtes pas habitué à voir des scènes similaires aujourd’hui: des centaines de personnes écoutant tout un orchestre dirigé par le maestro Giovanni Veneri debout sur l’avenue principale du Parco Ducale. des centaines de personnes écoutant tout un orchestre dirigé par le maestro Giovanni Veneri debout sur l’avenue principale du Parco Ducale. Pourquoi donc une si belle coutume a-t-elle été perdue?

[cml_media_alt id='3004']concert au parc[/cml_media_alt]
Source: pramzanblog.it

La protestation dans l’étang des poissons

Parlant de concerts dans le Parc, c’est lors de l’un de ces concerts, auxquels ont assisté plusieurs autorités et un grand public, qu’un évènement surréel a eu lieu : un homme à bord d’un canot pneumatique a commencé à protester avec un mégaphone. C’était Luigi Grossi, un banquier (ou plutôt un ancien banquier) récemment licencié par la Cassa di Risparmio, et pour cette raison il est très en colère contre les autorités municipales.

« Il en fait voir de tous les couleurs: avec son mégaphone, il protesta du haut du clocher de Giotto à Florence, d’une flèche de la cathédrale de Milan, de la tour Asinelli à Bologne. Et pour ces actes (entre autres, il s’est enchainé et s’est même crucifié), il a même fini en prison ». (pramzablog.it).

[cml_media_alt id='3005']protesta[/cml_media_alt]
Source: pramzanblog.it

L’ancien et le moderne pour le pont Du Tillot

Parme possède des ponts historiques : le Pont di Mezzo, le Caprazzucca, le Pont Verdi… Avec l’expansion urbaine, le besoin de construire de nouveaux ponts qui unirent le quartiers de périphérie à la ville s’est fait ressentir. A part le dernier (et très controversé) pont : Ponte Nord, dans la partie sud de la ville, l’on a construit le pont Du Tillot en 1987, intitulé au grand architecte français dont les contributions ont fait de Parme une la ville telle que nous la connaissons aujourd’hui. Sur cette photo, nous voyons une photo de l’époque où une vieille poussette et une automobile moderne se « croisent » le passé et le futur de Parme.

[cml_media_alt id='3006']pont du tillot[/cml_media_alt]
Source: pramzanblog.it

La grande route de Mille Miglia

A part Du Tillot, l’autre « concepteur » historique de notre ville est Alexander Ennemond Petitot qui, il y a deux siècles et demi, a conçu et construit la longue avenue bordée d’arbres connue de tous comme « la grande route ». L’avenue, qui suit le module des grandes avenues parisiennes, a été conçue pour ennoblir la ville, mais avait surtout pour fonction de conduire des voitures et des piétons à son « point focal » : le Casino Petitot, le premier café d’Italie. Mais dans tous les souvenirs récents, la grande route est celle des Mille Miglia des années 1950, avec tous les Parmesans qui attendent le passage des bolidi les plus rapides.

[cml_media_alt id='3008']grande route[/cml_media_alt]
Source: pramzanblog.it

La triste fin du Teatro Ducale (Théâtre Ducal)

En 1991 a eu lieu le dernier spectacle du Teatro Ducale avec une grande indignation des habitants de Parme. Le cinéma/théâtre, situé au point d’intersection de la Via Bixio et Via Costituente, était un point de référence pour les habitants de Parme qui voulaient voir un film ou une pièce de théâtre . Même la Ducale avait accueilli la saison de l’opéra en 1983-1984, lorsque le Regio avait été rendue inutilisable par le tremblement de terre.

[cml_media_alt id='3001']teatro ducale[/cml_media_alt]
Source: pramzanblog.it

L’entrée de Tardini

Le stade de Parme est une structure moderne, mais avec une entrée monumentale. Il y a des années, l’on a longuement discuté de l’opportunité de changer l’emplacement du stade ( à la fin, il est resté à sa place) mais sur une chose tout le monde était d’accord : l’entrée devrait rester à sa place avec ses mâts, le blason central et le nom de celui qui l’a fermement voulu. Ennio Tardini était un avocat des années 20, ainsi que l’un des personnages les plus influents de Parme, qui cependant n’a pas réussi à voir son rêve se réaliser : la première pierre du stade fut posée le 1er janvier 1923 et lui mourut en août de la même année.

[cml_media_alt id='3007']stadio tardini[/cml_media_alt]
Source: pramzanblog.it

Ils creusent pour le « métro »

Pendant un certain temps, des rumeurs couraient qu’on devrait construire un métro à Parme. Mais par la suite rien n’a été fait, si les travaux avaient commencé, probablement la place aurait été réduite ainsi, laissant la statue de Garibaldi « avec les pieds sans couverture » pour la deuxième fois. Comme en 1927, lorsque la place fut démolie pour permettre la construction du « grand hôtel diurne » d’un entrepreneur de Bologne, le commissaire Cleopatro Cobianchi, il abrita aussi une salle de bal, la “Ragno d’oro”.

[cml_media_alt id='3009']MetròInPiazza[/cml_media_alt]
Source: pramzanblog.it

La dissidence à Regio

Comme on le sait, le public du Teatro Regio a toujours été l’un des plus exigeants du monde. Les sifflets et les « buuuu » provenant de la loge ne font plus autant d’histoires. Mais il y en a un qui est devenu historique : celui du 28 décembre 1961, lorsque les mélomani massacrèrent impitoyablement le jeune ténor Ruggero Bondino lors de la première fois à « Traviata ». Dans ce cas, la protestation a été si éclatante que la Gazzetta a organisé un débat entre le maestro Arturo Basile, qui a défendu le ténor, et une farouche représentation du public du loge. Le débat a même été repris par les envoyés spéciaux des grands journaux nationaux.

[cml_media_alt id='3010']loggione[/cml_media_alt]
Source: pramzanblog.it

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